Niveau: Supérieur, Doctorat, Bac+8
- cours - matière potentielle : des années
1 Les vicissitudes de l'Etat linguiste ou comment les langues minoritaires deviennent l'objet d'une politique sociale linguistique. Contribution à une sociologie historique du capital informationnel d'Etat Thèse de science politique soutenue le 14 décembre 2007 à l'Université d'Amiens. Frédérique Niel Membres du jury : Yves Déloye, Professeur de science politique à l'Université Paris I – Panthéon Sorbonne (Président) Pascale Laborier, Professeure de science politique à l'Université d'Amiens, directrice du Centre Marc Bloch de Berlin (directrice de thèse) Frédéric Lebaron, Professeur de sociologie à l'Université d'Amiens Gilles Massardier, Maître de conférences-hdr de science politique à l'Université de Lyon II (Rapporteur) Guy Saez, Directeur de recherche au CNRS, PACTE-IEP de Grenoble (Rapporteur) Anne-Marie Thiesse, Directrice de recherche au CNRS Résumé Cette thèse s'inscrit dans une sociologie historique des politiques linguistiques, de la construction de l'Etat et de la science linguistique. Elle démontre comment la question des langues minoritaires – habituellement abordée dans le cadre d'une histoire officielle (et conquérante) qui insiste sur la politique de francisation du territoire et l'éradication corrélative des langues régionales – a progressivement pu être constituée en objet de « politique sociale » entre les XIXème et XXème siècles, sous l'effet notamment du processus de segmentation de la discipline linguistique (avec l'émergence de la dialectologie puis de la sociolinguistique).
- problème social
- politique linguistique
- populations locutrices
- rupture avec la linguistique dominante
- langue
- locuteur
- enjeu de politique publique
- aspects sociaux des pratiques linguistiques
- langue régionale
- linguistique