Dès que la sonnerie annonçant la fin du dernier cours retentit, Karine mit pêle-mêle son livre de math, son classeur et sa trousse dans son sac à dos. Elle enfila sa veste en jean, refit rapidement sa queue de cheval et se précipita hors de la classe. Il était 17h, elle n’avait pas une minute à perdre si elle voulait prendre le train de 17h52. Tout avait été planifié : prendre le bus de 17h07 devant le lycée, la correspondance pour la gare à l’arrêt Chalois, arrivée prévue pour 17h40. Ce qui lui donnait largement le temps de poinçonner son billet et de s’installer dans le train à destination de Salon de Provence.