DOSSIER DE PRESSE
Millésime 2011
Coteaux d’Aix-en-Provence
SOMMAIRE
1/ L’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence
2/ Le millésime 2011 Coteaux d’Aix-en-Provence
Conditions climatiques du millésime
Caractéristiques techniques du millésime
Description des vins du millésime 2011
3- Situation économique des vins Coteaux d’Aix-en-
Provence
a/Augmentation de la récolte en Coteaux d’Aix-en-Provence
b/Commercialisation des Vins de Provence
4- Etude statistique internationale du vin rosé
5-Echappées belles dans les vignes … Portes ouvertes en
Provence !
Données économiques - sur demande
Contacts presse : Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence
Maison des Vins - RN7 / 83460 Les Arcs-sur-Argens
Jennifer PENNA / Cédric SKRZYPCZAK
jpenna@provencewines.com / czak@provencewines.com
Tél. : 04 94 99 50 13 ; fax : 04 94 99 50 19
www.vinsdeprovence.com
1/ L’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence représente 16% du volume total des Vins
de Provence toutes couleurs confondues.
L'aire d'appellation des Coteaux d'Aix-en-Provence est située dans la zone occidentale de la Provence
calcaire. Elle s'étend sur 49 communes, de la Durance à la mer Méditerranée, et de la vallée du Rhône à
l'Ouest à la montagne Sainte-Victoire à l'Est. C'est entre des reliefs constitués d'une succession de chaînons
parallèles au littoral - chaîne de la Nerthe, chaîne de la Fare, chaîne d'Eguilles et de la Trévaresse,
chaînon des Costes prolongé par les Alpilles - que se situent les bassins sédimentaires où s'est concentrée
l'activité viticole.
Climat
Le climat, de type méditerranéen, est marqué par le Mistral, vent du Nord dominant froid et sec. Il
permet à l'appellation de bénéficier d'un ensoleillement annuel moyen de 2 900 heures. De faibles pluies -
entre 550 et 680 mm par an - sont essentiellement concentrées sur le printemps et l'automne.
géologie
Les sols rencontrés sont majoritairement :
• argilo-calcaire caillouteux,
• sableux, souvent graveleux sur molasses et grès,
• caillouteux à matrice argileuse ou limono sableux sur les terrasses de l'Arc et de la Durance
Chiffres clés Coteaux d’Aix-en-Provence
Millésime 2011
Superficie : 4 000 hectares
Production : 28 millions de
bouteilles
Volume : 211 000 hectolitres
Rosé : 81%
Rouge : 15%
Blanc : 4%
La filière viticole comprend :
75 caves particulières
12 caves coopératives
Rendement maximal autorisé : 60
hl/ha
Rendement moyen : 53 hl/ha
La Provence est la 1ère région en France productrice de vins rosés AOC
avec 40% de la production nationale.
2/ Le millésime 2011 Coteaux d’Aix-en-Provence
par le Syndicat Coteaux d’Aix-en-Provence
Présenter le nouveau millésime en Coteaux d’Aix-en-Provence demande chaque année un
examen particulier afin de tenir compte des conditions climatiques mais aussi des variations
d’altitude liées au terroir de l’Appellation qui s’étend de Berre à Rians.
Pour caractériser cette année 2011, un MOT : L’ATYPIQUE !
Ce millésime 2011 a cela de déroutant qu’il est le résultat d’une année totalement atypique,
alternant des périodes chaudes et sèches avec des périodes humides et froides là où on ne les
attendait pas. Millésime précoce à l’image de ceux de 2007 ou de 2003, il a surpris par la
rapidité de sa période de maturation, donnant des vins puissants, mais qui présentent une
fraîcheur aromatique étonnante.
Les conditions climatiques qui ont accompagné le cycle végétatif de la vigne, ont, comme
toujours, eu une influence déterminante sur la qualité du millésime. Après un mois de
décembre particulièrement froid, le reste de l’hiver fut doux, ce qui a permis un débourrement
précoce à l’identique de 2009, trois semaines plus tôt qu’en 2010. Le printemps fut chaud et sec
amenant une floraison précoce de courant Mai à début juin. Cette étape cruciale fut passée sans
encombre. Peu ou pas de coulure sur un nombre de grappes respectable nous laissait à penser
que la récolte serait abondante. Nous étions à ce stade en présence du millésime le plus précoce
connu de mémoire d’ancien !
C’était sans compter avec les caprices de Dame Nature qui, à compter du 12 juillet, nous
gratifia de pluies abondantes et de températures fraîches jusqu’au début août. Ce mois de
juillet restera dans les mémoires comme l’un des plus froids mais surtout l’un des plus
humides depuis que les enregistrements de Météo France existent. Peu à peu des taches de
mildiou et surtout des mycéliums de pourriture grise apparaissent dans le vignoble faisant
craindre le pire pour la récolte. L’extraordinaire avance fondant comme neige au soleil, certains
crurent que ce millésime allait devenir tardif.
Puis peu à peu, l’été retrouva sa place, les températures redevinrent de saison. Les pluies
disparurent et la deuxième quinzaine d’août, mais surtout le mois de septembre furent
particulièrement chauds et secs donnant l’impression que nous avions connue septembre en
juillet et juillet en septembre. Quasiment aucune goutte de pluie n’est tombée jusqu’au début
du mois de novembre. Pour la première fois en trente ans, les vendanges se déroulèrent sans
aucune interruption liée à la pluie.
C’est ainsi que si les secteurs précoces démarrèrent les vendanges « normalement » aux
alentours du 20 août, les secteurs les plus tardifs de l’appellation, Rognes, Saint Cannat mais
aussi Jouques et Rians démarrèrent les vendanges début septembre à des dates proches de 2009
et surtout 2007. Fin septembre, à l’exception de quelques rouges, l’intégralité de la vendange
était rentrée.
De ces effets climatiques, découlent trois conséquences :
1. La maturité physiologique (concentration en sucre) s’est déroulée dans des conditions
variables suivant les zones, avec des degrés potentiels plutôt bas (autour de 12%) pour les
zones précoces autour de l’Etang de Berre et des degrés particulièrement élevés sur les
zones tardives pouvant atteindre voir dépasser les 15% vers Rognes ou Rians. Les acidités
élevées sur les premières cuves se sont très rapidement effondrées nécessitant des
corrections parfois importantes.
2. La maturité phénolique (perte d’astringence des tanins) et la concentration de la
matière en bouche furent longues à obtenir pour les zones précoces mais de plus en
plus importantes au fur et à mesure que la récolte avançait. Les rouges des zones
tardives ont bénéficié de la chaleur et la sécheresse de septembre et présentent des
tanins fondus et puissants portés par des puissances alcooliques exceptionnelles.
3. Les quantités produites ont elles aussi été fortement influencées par ces conditions
climatiques. Abondantes, voire très abondantes, autour de l’Etang de Berre, on peut
observer une diminution des quantités rentrées au fur et à mesure de l’avancement du
mois de septembre. Non pas qu’il y eût moins de grappes dans les secteurs nord mais la
chaleur et la sècheresse ont peu à peu desséché les grappes. Autant que la maturation, la
maturité physiologique a découlé de ces phénomènes de concentration. Dès le début
septembre, les degrés potentiels bondirent parfois de 2 à 3 % par semaine. Au résultat,
cette récolte 2011, est l’une des plus grosses de l’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence
autour de 211 000 hl.
Comme toujours, les vignerons de l’appellation ont dû s’adapter pour vinifier dans les meilleures
conditions. Les températures raisonnables des raisins, vendangés de nuit ou tôt le matin, ont
permis d’obtenir des blancs et des rosés aromatiques et complexes.
Les fermentations se sont déroulées dans de bonnes conditions. Les degrés moyens nettement
plus élevés qu’en 2010 ont fait craindre des fins de fermentation difficiles. La maîtrise
technologique des vignerons a permis d’éviter, dans une grande majorité de cas, le piège des
arrêts de fermentation.
Description des vins Coteaux d’Aix-en-Provence – Millésime 2011
Les Vins Blancs
Les Blancs sont, globalement, à la fois fins et aromatiques, une bouche expressive et complexe
avec une belle longueur.
Les Vins Rosés
Les Rosés ont une nouvelle fois des couleurs claires, franches aux reflets vifs souvent bleutés.
Fruités plus que floraux, souvent intenses, les nez sont expressifs avec des notes aromatiques
allant des agrumes aux fruits rouges. Les bouches sont amples avec un support acide capable de
résister à la puissance alcoolique. Complexes, puissants et fruités, ces vins rosés, encore fermés
durant l’hiver, vont s’ouvrir au printemps pour mettre en valeur nos cuisines méditerranéennes
mais aussi asiatiques. « Rosés de Bouche », les plus puissants se marieront avec des viandes en
sauce ou des fromages de chèvre faits.
Les Vins Rouges
Les Rouges, avec des couleurs allant du pourpre au grenat sombre,
présentent des nez complexes souvent caractérisés par des notes
de fruits noirs au détriment des notes végétales et une bouche
puissante, structurée, « sauvage » avec une tanicité largement
présente. Ils seront près à consommer après une période
d’élevage non négligeable. A fort potentiel de garde, ce millésime
rentrera en rouge dans la lignée des très grands tels que 2007 ou
2003.
Pour conclure, le vin est et restera un produit vivant dont
l’évolution, malgré tout le déploiement des techniques de
vinifications, n’est pas programmable ou manipulable à l’envi et
c’est tant mieux car, généreux et secret, il nous surprend chaque
année et nous fait découvrir de nouvelles palettes de couleurs,
d’arômes et de saveurs, pour notre plus grand plaisir.
3- Situation économique des vins Coteaux d’Aix-en-Provence
L’appellation Coteaux d’Aix-en-Provence représente 16% du volume total des Vins de Provence toutes
couleurs confondues.
La Provence est la 1ère région en France productrice de vins rosés AOC avec 40% de la production
nationale.
a/ La récolte en Coteaux d’Aix-en-Provence s’élève à 211 000 hectolitres, s