Activit pour la classe :CFTH La France touristique Lesvacances la mer Cette fiche contient : un texte informatif sur lhistoire des bains de mer une activit de vocabulaire une activit de recherche historique pouvant donner lieu un expos oral des questions sur des stations balnaires connues (Deauville, Le Touquet, Saint-Malo, etc.), des sites prestigieux du littoral (le Mont Saint-Michel, les plages du dbarquement, etc.), des festivals, des centres nautiques ou des muses de la mer : ces questions incitent mener des recherches sur une encyclopdie ou Internet. le corrig des activits Les bains de mer au fil du temps e Dieppe, une station balnaire rpute ds le XIX sicle. Dieppe peut senorgueillir davoir t la premire station balnaire de France. Elle a dabord 1 sduit les Anglais ; puis, ds 1813, la reine Hortense y amne ses enfants. Mais cest surtout 2 Marie-Caroline, duchesse de Berry, belle-fille de Charles X , qui lance la mode des bains de mer. Elle passera chaque anne environ six semaines Dieppe, de 1824 1829, accompagne de ses dames dhonneur et dune partie de sa cour. Le premier tablissement de bains reoit ainsi le nom « Les Bains Caroline ». Cette bonne socit attire laristocratie internationale, ainsi que des peintres, des musiciens et des hommes de lettres. La saison des bains, de juin septembre, se caractrise alors par une intense vie culturelle. Dieppe est devenu un lieu mondain, une station la mode. Les bains de mer ntaient pas tels quon les connat aujourdhui. Lengouement pour les bains de mer a commenc en Angleterre. Il se propage en France au e dbut du XIX sicle. Les mdecins prescrivent des cures dimmersion dans leau sale, dont 1 Hortense de Beauharnais, pouse de Louis Bonaparte (frre de Napolon), roi de Hollande de 1806 1810. 2 Roi de France de 1824 1830, frre de Louis XVI (guillotin en 1793) et de Louis XVIII. Il est lun des rois de la Restauration, cest--dire de la monarchie rtablie aprs la Rvolution et lEmpire. Marie-Caroline de Bourbon-Sicile a pous son deuxime fils, le duc de Berry. Son portrait, peint par Sir Thomas Lawrence, est au Muse national du chteau de Versailles.