Même s’il garde, édition après édi-tion, à peu près la même structure, le rap-port que vous allez lire est le fruit d’un travail de bénédictin qui se pratique tout au long de l’année : ceci afin de collec-ter la liste la plus exhaustive possible de toutes les publications imprimées de bandes dessinées, sur le territoire fran-cophone européen,à l’exception des ouvrages dont l’impression a seulement été réalisée à la demande. Les premières informations pro-viennent des éditeurs eux-mêmes, des plus discrets à ceux qui sont parfaitement ins-tallés, lesquels annoncent régulièrement leurs prochaines parutions par envois groupés de mails. Celles-ci sont alors col-lectées dans une base de données d’en-vergure qui comporte autant d’entrées que de mentions nécessaires à l’établisse-ment du rapport : date d’effet de distri-bution en librairies ou de mise en vente, nom de l’éditeur, du titre ou de la série, du numéro de tome, du sous-titre ou titre de partie, du dessinateur, du scénariste, du coloriste, de l’œuvre originale, de son genre, de son origine, de son tirage… Chaque semaine, ce travail de base est complété par leslistings détaillés de différents libraires (notamment ceux des réseaux Canal BD et Album) et recoupé avec les recensements d’Electre : base bibliographique de référence pour les professionnels du livre. Electreest fiable, mais laisse quand même passer quelques productions margi-nales : celles qui sont prioritairement dif-fusées via Internet ou par correspondance , par exemple, ne sont pas répertoriées. Cette base spécifique mentionne aussi quelques titres sous d’autres rubriques et, inversement, certains ouvrages qui ne
e relèvent pas obligatoirement du 9 art y sont insérés… Enfin, il n’est jamais précisé s’il s’agit d’une véritable création, d’une réédition, d’une revue ou d’un recueil d’il-lustrations : des critères qui, d’ailleurs, ne relèvent pas de ses compétences (ce n’est pas ce qu’on lui demande !). Notre travail de recensement est en-core recoupé avec différentes informations provenant de recherches personnelles ou
de nos divers correspondants. Par exemple,
Ariel Herbezrecense les moindres paru-tions suisses, même celles qui ne passent jamais les frontières de son pays partiel-lement francophone, alors queBrieg Haslé-Le Gallse charge des albums ou fascicules diffusés en kiosque : ce qui permet de ratisser large et de répertorier la quasi-totalité des productions, même les plus parcimonieusement distribuées. La visite régulière de librairies, au moins une fois par semaine, permet d’avoir les livres en main et de pouvoir les inscrire dans le genre ou le style de bande dessinée auquel ils paraissent appartenir prioritairement, avec un risque limité d’erreurs.
Ce n’est qu’une fois cette immense base de données lissée (il faut, entre autres, enlever les titres annoncés par les éditeurs, mais qui, pour des raisons diverses, ont été reportés ou tout simple-ment annulés) que commence le travail de structuration et d’écriture des résultats. Afin de pouvoir situer ces chiffres dans un contexte économique fiable, il est fait appel àLivres Hebdo, par l’intermé-diaire de son rédacteur en chefFabrice Piault, pour accéder aux données que cette revue professionnelle commande à Electre, I+C et GfK.
Toute la partie « nouveaux supports » est assurée par Philippe Guillaume(avec, pour lesblogs, la complicité deRaphaëlla Barré), tandis queMichel e Coste, expert 9 art pour cette partie,rend comptedes achats en salles de ventes ; leurs travaux sont ensuite inté-grés en suivant la logique et la stylistique du rapport. Les renseignements manquants et les réponses aux questionnements de dernière minute sont fournis par les édi-teurs eux-mêmes, notamment tout ce qui concerne les tirages (là encore, cela va de la plus petite structure à la plus impo-sante, sans aucun a priori) ou les chiffres de fréquentation des sites Internet.
Quant à la répartition des don-nées collectées et l’écriture du rapport, er elles sont réalisées entre le 1 et le 24 décembre de l’année en cours : les diffé-rentes étapes étant relues par une pléiade d’autres fidèles intervenants, collègues de l’ACBD pour la plupart, que nous remercions chaleureusement :Yannick Bonnant,Damien Canteau,Benoît Cassel,Marc Carlot,Yves Frémion, Patrick Gaumer,Thierry Lemaire, Jean-Christophe Ogier,DenisPlagne,Didier Quella-Guyot, Benjamin Roure,Jean-Laurent TrucetLaurent Turpin. Enfin, le rapport est mis en pages par Gwenaël Jacquet d’ID Studio, avant d’être diffusé sur le siteacbd.fret d’être envoyé à plus de 1 000 corres-pondants du monde de la bande dessi-née ou du journalisme qui le relaient très largement dans l’ensemble des médias : et cela fait 17 ans que ça dure…
remercie aussi les attachés de presse ou responsables éditoriaux qui nous ont communiqué les chiffres des L’ACBD tirages, ainsi que les responsables des publications sur Internet, pour l’établissement de différentes statistiques : Natalia Abella,Ahmed Agne,Charline Bailot,Alexandre Balcaen, Agnès Bappel, Julie Bauduin, Claire Beaumont, Maud Beaumont, Pol Beauté, Pierre Bellet,Alix Bergeret, Sophie Bès de Berc,Gaël Bissuel, Fanny Blanchard, Évariste Blanchet, Aubert Bonneau, Frédéric Bosser, Arnaud Boucherot, Jean-Michel Boxus, Élise Brun, Dominique Burdot, Sophie Caïola, Frédéric Cambourakis, Louis Cance,Philippe Capart, François Capuron, Paul Carali, Laurie Cazaubon,Didier Chalufour,Sandrine Chatelier, Thomas Clément, Donien Clauteaux, Évelyne Colas, Sophie Cony, Guillaume Coué, Clarisse Coufourier, Bernard Coulanges, Sébastien Dallain, Éric Deflandre, Kathy Degreef,Daniel Depessemier, Bernard De Roe, Estelle Desnoe, Solène Dréan, Perrine Dubois,Nicolas Ducos, Malo Durand, Sandrine Dutordoir, Sylvie Duvelleroy, Adeline Escoffier, Serge Ewenczyk, Marie Fabbri,Mona Fatouhi,Bruno Fermier, Georges Fernandes, Anne-Gaëlle Fontaine, Roland Francart,Adèle Frostin,Christophe Goret, Nicolas Gouju, Guillaume Griffon, Thierry Groensteen, Xavier Guilbert, Marie Guilguet,Clémentine Guimontheil,Ghyslaine Guinde, Alexandre Hedbert, Dyane Hertogs, Eva Hoff, Hubert Holle, Christel Hoolans, Fabien Hyzard, Marc Impatient, Sylvain Insergueix, Ainara Ipas, Agathe Jacon, Michel Jans, Guillaume Kapp, Emmanuelle Klein, Adeline Laborie,Jean-Baptiste Labrune, Thibaut Lamoureux, Xavier Lancel, Adrien Lauqué,Nicolas Lebedel, Denis Lefebvre,Bruno Lemaitre, Laurent Lerner, Wandrille Leroy, Caroline Longuet, Michel Maes, Philippe Magneron, Laurent Mallet, Guillaume Mangeot, Julien Massei, Isabelle Mazzaschi, Nazir Menaa, Alex Minne, Philippe Morin, Thierry Mornet, Stéphane Moulin,Laurent Muller,Greg Neyret, Didier Pasamonik, Laure Peduzzi, Sarah Perrussel, Bruno Pham,Alexandre Philonenko, Patrick Pinchart, Mathieu Poulhalec, Diane Rayer,Thierry Reinders, Sylvain Ricard, David Rigout, Christine Robert, Louise Rossignol,Anthony Roux,Doriane Sibilet, Pierrick Starsky, Olivier Thierry, Élisabeth Tielemans, Joëlle Tubiana, Solène Ubino,Arnaud d’Ussel,Nathalie Van Campenhoudt, Gauthier Van Meerbeeck, Sylvie et Dominique Véret, Valentine Véron, Frédéric Vidal, Jacques Viel, Marie-Thérèse Vieira, Justine Villeneuve, Clotilde Vu et Hélène Werlé.
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2016 : l’année de la stabilisation
À quelques dizaines de titres près (50 de plus), la d’où la multiplication des licences et des valeurs production de bandes dessinées en 2016 est sensi- sûres allant dans le sens des goûts d’un large lec-blement la même que celle de l’année précédente. torat. Les tentatives innovantes ou risquées financiè-e Au fil des ans, le 9 art s’est construit une place de rement se raréfient, mais participent à la consoli-choix au sein de l’industrie culturelle et ses acteurs dation des marchés de niche et des nouvelles dif-ont su trouver un rythme de production, ainsi que fusions du livre : que ce soit par l’impression à la des politiques éditoriales efficaces, dans un monde demande ou par la vente sur Internet. en constante mutation économique et artistique : Avec 5 305 livres de bande dessinée publiés en 2016 (dont 3 988 strictes nouveautés) PRODUCTIONe — soit une légère augmentation de 0,9 % par rapport à l’année précédente —, l’offre éditoriale du 9 art se stabilise au-dessus de la barre symbolique des 5 000 publications.
e 384 éditeurs occupent le marché du 9 art en 2016, mais seuls 3 puissants groupes et ÉDITION 12 autres importantes structures dominent l’activité du secteur, en totalisant 67,3 % de la production.
ÉVALUATION
TRADUCTION
RÉÉDITION
PRÉPUBLICATION
!
INFORMATION
MUTATION
CRÉATION
ADAPTATION
Sur les 9 premiers mois de l’année, d’après les donnéesLivres Hebdo/I+C, les ventes en valeur seraient supérieures à la moyenne de l’ensemble du marché du livre, mais les tirages initiaux de la plupart des 95 principaux best-sellers de l’année sont toujours en baisse.
L’augmentation des titres venus d’Asie (1541) et des États-Unis (552), lesquels représentent désormais 90,9 % des nouveaux opus traduits, n’empêchent pas le secteur de s’ouvrir aux autres productions étrangères, puisque les 2 302 traductions de 2016 sont issues de 36 pays différents.
Avec 964 nouvelles éditions ou intégrales, l’exploitation du secteur patrimonial se stabilise également ; seul augmente le nombre des reprises de héros d’autrefois, avec 57 séries qui se perpétuentau-delà des disparitions ou de l’abandon par leurs créateurs.
Malgré une distribution dans un réseau confronté à une baisse régulière de sa clientèle (et donc de son chiffre d’affaires), 70 revues spécialisées et 14 éditions particulières d’albums affirment encore la présence de la bande dessinée dans les kiosques, Maisons de la presse ou Relay.
L’information, l’histoire et la critique de bande dessinée intéressent toujours une certaine partie du lectorat, puisqu’il existe encore, en 2016, 24 revues papier, 44 sites spécialisés e et 87 ouvrages d’études spécialisées sur le 9 art.
Malgré un catalogue de plus en plus complet et des offres attrayantes (80 % des nouveautés et 70 % du fonds récent sont désormais accessibles en version digitale), l’ensemble du marché du numérique n’arrive toujours pas à convaincre un large public.
En ayant au moins 3 albums disponibles au catalogue d’éditeurs bien implantés et un contrat en cours ou un emploi régulier dans la presse ou l’illustration, 1 419 auteurs réussiraient encore à vivre de la création de bandes dessinées sur le territoire francophone européen, alors que 1 597 dessinateurs ou scénaristes ont pourtant réussi à publier au moins 1 album en 2016.
23 bandes dessinées francophones ont donné lieu à des films, téléfilms et dessins animés, alors que 184 œuvres réalisées à l’origine pour d’autres médias et 97 ouvrages dépendant e de licences issues d’autres supports ont alimenté la production des nouveautés d’un 9 art qui poursuit, par ailleurs, une percée remarquée sur le marché de l’art contemporain.
L’utilisation, même partielle, de ces données doit être obligatoirement suivie de la mention : Gilles Ratier et ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée).
5 305ouvrages appartenant au monde e du 9 art ont étédiffusés dans les librairiesfrancophones ou via Internet en 2016,contre 5 255 en 2015.La production imprimée d’albums de bande dessinée connaît une petite poussée (50 titres en plus, soit + 0,9 %, contre - 2,9 % en 2015) qui s’apparente plutôt, après vingt ans de réelles augmentations
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4 500
3 000
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NOUVEAUTÉS RÉÉDITIONS RECUEIL D'ILLUSTRATIONS ESSAIS TOTAL
– à l’exception de trois années de légère baisse —, à une certaine stabilité. D’après les données provisoires deLivres Hebdo/ Electre, cette production de bande dessinée en 2016 représenterait 6,9 % de la production éditoriale globale sur le marché français (7,2 % en 2015, 6,9 % en 2014 et 7,3 % en 2013).
Parmi les 5 305 ouvrages de 2016, il faut distinguer les catégories suivantes : — les strictes nouveautés, qui sont au nombre de3 988(75,2 % du total des livres de bande dessinée) ; pour 3 923et 74,97 % en 2015, soit 65 créations en plus, et c’est d’ailleurs le seul secteur vraiment en hausse de 2016. —les rééditionsrevues, augmentées ou (éditions intégrales), avec964titres sous une nouvelle présentation,c’est-à-dire 18,2 % des bandes dessinées de l’année, contre 960et18,3 % en 2015, soit seulement 4 reprises en plus.
—les recueils d’illustrations(hors albums pour tout-petits, catalogues, calendriers, livres de coloriage ou romans),avec266livres imagéspar des auteurs de BD (5,1 % des parutions), soit une diminution de seulement 10 titres (il y en a eu 276 – soit 5,3 % — en 2015). e —les essais, avec87ouvrages sur le 9 art(1,6 % des parutions) : soit 9 opus de moins que l’an passé — où il y en avait 96, soit 1,8 %.
Ces 5 305 albums ne bénéficient pas des mêmes tirages et de la même mise en place :ils sont de plus en plus nombreux (424 — soit 7,9 % —, contre 404 et 7,7 % en 2015) à être principalement vendus localement ou par correspondance(via Internet ou papiers), sans participer à l’engorgement des espaces de vente physiques, lesquels connaissent toujours des problèmes d’exposition ou de disponibilité, notamment entre septembre et décembre. En cette période où les éditeurs réalisent le plus gros de leur chiffre d’affaires, il est paru : — 132 des 270 principaux blockbusters tirés à au moins 25 000 exemplaires produits en 2015 (il y en avait eu 137 sur 287 l’an passé). — 38,1 % de la production annuelle, soit 2 023 albums (en 2015, cela représentait 38,3 %, soit 2 013 albums).
Juin Juin 386 103 28 8 525
Juillet Juillet 163 24 8 2 197
Août Août 279 40 10 8 337
Septembre Septembre 428 83 23 15 549
Octobre Octobre 414 101 35 13 563
Novembre Décembre Novembre Décembre 461 101 215 40 68 7 17 2 761 150
167 des 3 988 strictes nouveautés parues en 2016 sont des reprises datant de plus de vingt ans, qui n’avaient jamais été compilées sous forme de livres auparavant (soit 4,2 % des nouveautés), et 2 302 d’entre elles sont des traductions d’œuvres achetées à l’étranger (soit 57,9 % des nouveautés). Si l’on déduit ces titres, souvent moins coûteux ou amortis avec le temps, on s’aperçoit qu’il n’y a eu, en fait, que 1 519 véritables créationsde bandes dessinées en Europe francophone en 2016, soit 28,6 % de la production globale d’albums : ce qui en fait quand même 98 de plus qu’en 2015 où il y en avait eu 1 421 (27,1 %).
Novembre Décembre Novembre Décembre 160 36 133 110 47 15 41 7 381 168
Le métissage des styles et des genres complique les classifications, mais la production des nouveautés en bande dessinée sur le territoire francophone européen se répartit toujours dans 4 genres assez distincts : les séries asiatiques (avec1 575mangas, man-hwas, manhuas et assimilés),les BD traditionnelles
LES PUBLICATIONS DE 2016 PAR MOIS ET GENRE
dites franco-belges(avec1 558différents titres), les comics(avec494 opus mettant principalement en scène dessuper-héros américains) et ce que l’on appelle les romans graphiques (avec 361livres souvent plus atypiques).
la science-fiction(avec 191nouvelles aventures),les récits policiers (avec 171 nouveauxthrillers) et l’érotisme (avec 27 nouveaux titres).
FRANCO-BELGES MANGAS COMICS ROMANS GRAPHIQUES TOTAL
Dansles BD traditionnelles,les principaux genres sont toujours l’humour (avec 418 nouveaux recueils en 2016), l’histoire (avec 381 nouveaux albums), la jeunesse (avec 370 nouveaux ouvrages), le fantastique et
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267
297
196
233
182
283
65
867
166
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242
225
167
210
soit 57,7 % de ces nouvelles créations ou traductions [61,3 % en 2015].
En 2016,384 éditeurs ont publié des bandes dessinées,alors qu’ils n’étaient que 368 l’an passé et seulement 140 en 2000. 139 d’entre eux sont des nouveaux venus sur le marché (il y en avait 111 l’an passé) : donc, cette année, 123 des éditeurs de 2015 ont abandonné la production de BD.
3 puissants groupesdominent toujoursl’offre éditoriale: Média-Participations, Delcourt et Glénat totalisent, à eux seuls, 34,2 % de la production (35,2 % en 2015).
LE NOMBRE DE PUBLICATIONS DES 3 PRINCIPAUX GROUPES DEPUIS 2000 1100
Comme l’an passé, derrière ces 3 incontestables leaders, 12 autres groupesayant publié plus de 50 ouvrages dans l’année confortent leurs positions : Hachette (avec surtout l’éditeur de mangas Pika qui vient d’intégrer le label jeunesse nobi nobi !), Panini, Madrigall
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NOUVEAUTÉS 205 23 1 37 13 2
(groupe Gallimard + Flammarion), Bamboo (groupe ayant pris, fin 2016, une part majoritaire au capital des éditions AUDIE-Fluide glacial),VIZ Media Europe (Kazé + Asuka), Ki-oon, Éditis, Steinkis, paquet, Komikku, Euphor (Taïfu + Ototo) et Les Humanoïdes associés.
Ces15 plus importants éditeurs de 2016— qui le sont aussi, pour la plupart, sur le plan écono-mique(voir à ce sujet les données GfK etLivres Hebdoen annexe) —ont publié 3 569 ouvrages,soit 67,3 % du secteur (contre 3 603 et 68,6 % en 2015), dont 2 753 strictes nouveautés (2 736 en 2015).
Ce sont : —des éditeurs BD au catalogue majoritairement généraliste… —des opérateurs littéraires ou des éditeurs jeunesse au catalogue BD minoritaire… —des éditeurs alternatifs… LE NOMBRE DE PUBLICATIONS DES AUTRES ÉDITEURS BD AU CATALOGUE MAJORITAIREMENT GÉNÉRALISTE EN 2016
Les 368 autres structures sont des entreprises de moindre importance quiont quand même édité 1 736 ouvrages – soit 32,7 % du secteur(contre 1 652 titres et 31,4 %en 2015) –, dont 1 235 véritables nouvelles parutions(1 188l’an passé).