Les Picards ont une espérance de vie plus courte que l'ensemble des Français. Le taux de mortalité régional est pourtant du même ordre que celui de la France. Les routes picardes sont un peu moins meurtrières depuis 3 ans : le nombre d'accidents y diminue et ils sont moins souvent mortels. En revanche, les blessures occasionnées sont plus graves. Les premières causes de mortalité chez les hommes sont les tumeurs (33%) et les maladies de l'appareil circulatoire (27%). Chez les femmes, ces deux causes s'inversent : 33% de leur décès sont consécutifs aux maladies de l'appareil circulatoire, et 22% sont imputables aux tumeurs. Ces proportions n'ont pas changé depuis 12 ans.
7SANTÉPrésentationLleqitsuéePirl’céeagnrisodesnamolnbtleeustndeepsoeusFrrptaéanrnaçtnaidcsue.Ldmeeêtvaimeuexploduresdrcmeoourqrtutaee-gpciéaarnliémsritaelleisssteesctisneliqnbrcééorgraieuoxpnlpsualsrecshraimabinottia.nnLsta.bLPieeicndaérpfdioicueitrvseuenesssitpueéen-celui de la France. terme d’équipement pour l’hospitalisation de courtLesroutespicardessontunpeumoinsmeurtrièrestséujroudr.eElanrpesvyacnhicahtrei,eelalveercelsatepràélsaepnocinetdeedla’hnôsplietasledce-depuis3ans:lenombred’accidentsydiminueetilsCelermontdel’Oise,spécialisédanscedomainLasontmoinssouventmortels.Enrevanche,lesblessu-régionestégalementmieuxpourvuequel’enseem.bleres occasionnées sont plus graves. Les premièrescausesdemortalitéchezleshommessontlestumeursdhuanpdaiycsapeénsétLablsispseersmoennntsesd’âagcéceuseilbpéonuéfrilceisenatdaulutsessi(33%)etlesmaladiesdel’appareilcirculatoire(27%).danslarégi.oned’unmeilleurtauxd’équipement,queChez les femmes, ces deux causes s’inversent : ce soit en structures d’hébergement ou en services33% de leur décès sont consécutifs aux maladies del’appareilcirculatoire,et22%sontimputablesauxtdersmoeindseàlitdsodmaincsillee,smsatirsucstounrtesmomiéndsicaavlaisntéaegs.éLeasPein-tumeurs.Cesproportionsn’ontpaschangédepuisceardiedétientpresquelalanternerougepoursonnom-12 ans. Les suicides et les cirrhoses alcooliques bre d pla rèche rapporté au nombre d’en-constituentchacunenviron4%desautrescausesdefntsed’âgecperséescnoclaire.décès. aParmi les régions françaises, la Picardie détientl’avant-dernière place pour la densité de médecins
Définitionsblies par l’Inserm. Il permet au médecin d’expliciter leADELI(répertoirenationaldesprofessionsmédicalespdreocceerstsaiunsemsomrbidequiconduitaudécès.L’importéaenceetparamédicales-automatisationdeslistes):recensedansledécès,aslaandiseêstqreuicpoenusviednétréêtersec«oimmpmliequcausse»l’ensemble des professions de santé réglementées parimmédiate de celui-ci, est sous-estimée. C’est le casle Code de la santé, de la famille et de l’aide sociale.de l’alcoolisme ou du tabagisme.Blessé grave: victime avec plus de 6 jours d’hospita-CHRS : centre d’hébergement et de réadaptation so-lisation.ciale.Blessé léger : victime nécessitant des soins médicauxCourt séjour: médecine générale et spécialités médi-entre 0 et 6 jours d’hospitalisation. cales (cardiologie, etc.), chirurgie générale et spécia-Causes de décès: lors d’un décès, le médecin trai- lités chirurgicales (ORL, stomatologie, etc.), gynéco-logie-obstétrique.tant ou le médecin d’état civil remplit un certificat com-prenant deux volets :Enquête ES: l’enquête des établissements et servi--lepremier,nominatif,assurantlaréalitédelamort,cpeéssoaucceuneidlilfafinctudlteésejseturnéeaslisoéuedteosusaldeuslte2sahnsanednicaal--est conservé par la mairie ;ternance avec l’enquête EHPA. Elle donne des infor-- le deuxième, anonyme et confidentiel, cacheté par mationssur le nombre de lits et de places installés,le médecin, constituant le certificat médical de dé- l’activité, le personnel, et permet de connaître la clien-cès, est le document de base pour les statistiques éta- tèle de ces diverses structures.76INSEE PICARDIE Dossiers n°37 - 2004