Evolution de la mycohétérotrophie des Orchidées. THÈSE DE MÉLANIE ROYle 29 mai 2009 à MontpellierLe vendredi 29 mai (c’est-à-dire la veille du Colloque de la SFO à Montpellier), Mélanie ROY a soutenu une thèse sur l’évolution de la mycohétérotrophie des Orchidées. Cette thèse était financée par la SFO et a été préparée à l’Université de Montpellier II, sous la direction de Marc-André Sélosse. Mélanie n’est pas une inconnue pour les orchidophiles auvergnats : elle a eu l’occasion de rencontrer certains d’entre nous au cours de déplacements dans le Puy-de-Dôme et le Cantal destinés à récolter des échantillons. En outre, avec son « patron » M.-A.Selosse, elle avait animé une de nos soirées à Cazilhac, près de Ganges, au cours du voyage en Languedoc que nous avons effectué en 2006.Jean Dauge, Jean Koenig et Jean-Jacques Guillaumin de la SFO-A, étaient présents à cette soutenance.La mycohétérotrophie , c’est le fait, pour une plante supérieure, de tirer ses métabolites carbonés de l’association avec un champignon. (On parlait jadis, faussement, de plantes « saprophytes »). Les champignons impliqués, du moins dans les zones tempérées, sont toujours des ectomycorhiziens dont le réseau mycélien et, par ailleurs, relié à des racines d’arbres : la photosynthèse des arbres fournit en composés carbonés directement le champignon et indirectement les orchidées associées : ce ménage à trois se traduit donc, en fin de compte, par un parasitisme indirect de l’arbre ...