-^^és.JOURNALDE PHYSIQUE,DE CHIMIE,D'HISTOIRE NATURELLEET DES ARTS,TAILLE-DOUCE;AVEC DES PLANCHES ENPar J.-Cl. DELAMÉTHËRIE.NIVOSE AN XI.TOME L V I.A PARIS,Chez nieclesMathurins, n", 334.J.J. FUCHS, Libraire,Si.AN XI DE LA RtPUBLlQUB 1002 V.( )JOailNAL PHYSIQUE,DEDE CHIMIEET D'HISTOIRE NATURELLE,\N I V O s E .i N II.DISCOURS PRÉLIMINAIRE;Par J.-C. Delauiétherie.quii i ES amis des sciences ont qnelqu'appréhension que leur,ne soit entravée, et queluarclic le l>onheur des hommes n'ensouffre doivent être bien rassurés. Les connoissances, humainesjamais iait de progrès plus rapidesn'ont chaque partie en est;ardeur un grandcultivée avec par nombre de savans distingués.géométrie a adapté sa méthode analytique,La et les a soumisesyau calcul ce qui a porté dans toutes les sciences un degré; docertitude (jui étoit inconnu auparavant. Les communicationsentre les grns de lettr-^s sont devenues plus faciles; des écolesnorabreises président les hommesoù les plus instruits s'élèventtoutes parts et attirent un nombrede j considérable d'auditeurs :sr perfectionnent.les instrurnexis Que ne devons-nous pas auxtélescopes de Herschel ? Les collections dans tous les genres semultiplient : les observateurs recueillent lesto\is faits intéressans,interrogent laet ils nature par de nouvelles expériences : lagravure consacre son burin ena transmettre les plus mémo-rables.Enfin le philosophe réunit ces faits, les rapproche, les com-pare et fort de tant de ...
onheur des hommes n'ensouffre doivent être bien rassurés. Les connoissances, humainesjamais iait de progrès plus rapidesn'ont chaque partie en est;ardeur un grandcultivée avec par nombre de savans distingués.géométrie a adapté sa méthode analytique,La et les a soumisesyau calcul ce qui a porté dans toutes les sciences un degré; docertitude (jui étoit inconnu auparavant. Les communicationsentre les grns de lettr-^s sont devenues plus faciles; des écolesnorabreises président les hommesoù les plus instruits s'élèventtoutes parts et attirent un nombrede j considérable d'auditeurs :sr perfectionnent.les instrurnexis Que ne devons-nous pas auxtélescopes de Herschel ? Les collections dans tous les genres semultiplient : les observateurs recueillent lesto\is faits intéressans,interrogent laet ils nature par de nouvelles expériences : lagravure consacre son burin ena transmettre les plus mémo-rables.Enfin le philosophe réunit ces faits, les rapproche, les com-pare et fort de tant de ..." />
-^^és.JOURNAL
DE PHYSIQUE,
DE CHIMIE,
D'HISTOIRE NATURELLE
ET DES ARTS,
TAILLE-DOUCE;AVEC DES PLANCHES EN
Par J.-Cl. DELAMÉTHËRIE.
NIVOSE AN XI.
TOME L V I.
A PARIS,
Chez nieclesMathurins, n", 334.J.J. FUCHS, Libraire,
Si.AN XI DE LA RtPUBLlQUB 1002 V.( )JOailNAL PHYSIQUE,DE
DE CHIMIE
ET D'HISTOIRE NATURELLE,
\N I V O s E .i N II.
DISCOURS PRÉLIMINAIRE;
Par J.-C. Delauiétherie.
quii i ES amis des sciences ont qnelqu'appréhension que leur
,
ne soit entravée, et queluarclic le l>onheur des hommes n'en
souffre doivent être bien rassurés. Les connoissances, humaines
jamais iait de progrès plus rapidesn'ont chaque partie en est;
ardeur un grandcultivée avec par nombre de savans distingués.
géométrie a adapté sa méthode analytique,La et les a soumisesy
au calcul ce qui a porté dans toutes les sciences un degré; do
certitude (jui étoit inconnu auparavant. Les communications
entre les grns de lettr-^s sont devenues plus faciles; des écoles
norabreises président les hommesoù les plus instruits s'élèvent
toutes parts et attirent un nombrede j considérable d'auditeurs :
sr perfectionnent.les instrurnexis Que ne devons-nous pas aux
télescopes de Herschel ? Les collections dans tous les genres se
multiplient : les observateurs recueillent lesto\is faits intéressans,
interrogent laet ils nature par de nouvelles expériences : la
gravure consacre son burin ena transmettre les plus mémo-
rables.
Enfin le philosophe réunit ces faits, les rapproche, les com-
pare et fort de tant de travaux, s'élève aux plus hautes spécu-,
latioîis.
Comment les sciences pourroient-elles donc rétrograder ? En
vain essaieroit-on de les persécuter en quelques contrées elle*j. ,
JOURNAL DE PHYSIQUE, DE CHIMIE
sont répaiulues aujourd'hui sur tout le globe l'Europe; pa-
roît la vérité en être le maisà foyer de ce grand centre, ; ;
elles se sont propagées par tout. Les Anglais les naturalisent
,
pour ainsi dire, dans tous les lieux leursoù savans voyageurs
pénètrent. Ils ont établi des sociétés littéraires aux Indes les;
Anglais des Etats-Unis les cultivent avec le même succès en
Amérique. Les autres peuples de l'Europe imitent ces généreux
efforts enfin il a une émulation
: générale pour reculer lesy
bornes de l'esprit Iiuinain.
DE L'ASTRONOMIE.
L'astronomie a été enrichie cette année par de brillantes dé-
couvertes vont beaucoupqui aggrandir nos idées sur la nature
,
des corps célestes.
Cérès.
Nous avons la Pîazzîdéjà parlé de planète découverte par
le premier j;ii)vier 1801 et qu'il a appelée on avoit pro-, Cérès ;
posé de lui donner dele nom celui qui l'avoit découverte et de,
l'appeler Piazzi.
Voici ses élémens calculés par Burkardt.
5*.Epo(jue de l'an 1802 est de 5° 62' 35".
Aphélie lo^ 2.6" Z'j"44'
21° 5' 35".Nœud 2,\
Mouvement annuel 2'. 18" i3' 18".
Distance moyenne lieues).2,76755 (95,8000000
Excentricité 0^078835.
'j.' 2^''.Equation 9°
Inclinaison lo" 58'.
Révolution tropique jours 84.1679
Ou ans mois jours 2o heures 21'.4 , 7 9 sydérale 1683 jours 17.
Révolution synodique, ou retour des conjonctions et des
oppositions ou i 21'.456,85 an jours 20 heures,j 91
L'inclinaison de cette planète est plus 'grande que celle de
toutes les autres planètes; car elle peut s'écarter de l'écliptique
de lo» 58' ce qui, force de donner au zodiaque moins 22°au
de largeur.
Piazzi estime la grosseur apparente de cette nouvelle planète
comme celle d'une étoile de 8«.la grandeur.
A Paris on lui a donné uneenviron seconde de diamètre, ce