D'ici 30 ans, la population de Provence-Alpes- Côte d'Azur pourrait compter entre 5 000 000 et 5 200 000 habitants selon les hypothèses faites sur les mouvements migratoires. Le département du Var, où les flux migratoires sont les plus importants, est très sensible à ces hypothèses. En 2030, environ 34 % des habitants auront au moins 60 ans contre 23 % aujourd'hui et les moins de 25 ans n'en représenteront plus que 26 % au lieu de 30 %. Selon les zones, les flux migratoires accentuent ou freinent le vieillissement naturel de la population.
La région pourrait compter 5 millions d’habitants dès 2020
D’ici 30 ans, la population de Provence AlpesCôte d’Azur pourrait compter entre 5000 000et 5200 000habi tants selon les hypothèses faites sur les mouvements migratoires. Le dé partement du Var, oùles flux migra toires sont les plus importants, est très sensibleàces hypothèses. En 2030, environ 34% des habi tants auront au moins 60 ans contre 23 %aujourd’hui et les moins de 25 ansn’en représenteront plus que 26% au lieu de 30%. Selon les zones, les flux migratoires ac centuent ou freinent le vieillisse ment naturel de la population.
S’il est difficile de dessiner de façon précise l’avenir démographique de la ré gion, on peut cependant, en prolongeant les tendances passées ou en les inflé chissant, apporter un éclairage sur son évolution d’ici 30 ans.
L’apport migratoire est aujourd’hui le principal facteur d’évolution de la dé mographie régionale. Il est aussi le plus incertain. Il est tributaire à la fois de la situation économique de l’ensemble du pays mais aussi de phénomènes plus lo calisés, comme la création ou la dispari tion d’un pôle d’emploi ou encore la saturation de l’espace urbanisé entraî
nant une forte augmentation du prix du foncier. C’est pourquoi on a retenu plu sieurs hypothèses d’évolution future des soldes migratoires (entrées moins sor ties de la zone étudiée).
La première prolonge la baisse continue du solde migratoire régional observée depuis 30ans (scénario 1 dit de baisse des migrations). Cette érosion a été en core plus marquée au cours de la dé cennie 90,les migrations nettes annuel les (arrivées moins départs dans la ré gion) n’ayant été que de 19 500 person nes en moyenne par an contre 27 500 la décennie précédente, 36 700 de 1975 à 1982 et 44 400 de 1968 à 1975.
La deuxième hypothèse s’inscrit dans une tendance migratoire comparable à la période 19901999, mais plus équi librée entre les classes d’âges et les zones d’emploi (scénario 2 dit tendanciel réé (1) quilibré) .Cette hypothèse, qui donne un solde migratoire annuel moyen de 20 000personnes entre 1999 et 2030, peut être considérée comme raisonna blement optimiste.
Afin d’assurer la comparaison avec les projections réalisées au niveau national selon d’autres hypothèses, une troi sième projection est présentée en enca (2) dré .Elle reproduit simplement les tendances migratoires des années90, caractérisées par la forte attractivité du département du Var.