1RAPPELS DELECTRICITE1.1CIRCUIT ELECTRIQUE1.2COURANT ET TENSION1.2.1 COURANT1.2.2 TENSION1.2.3 PUISSANCE1.3DIPOLE ELECTRIQUE1.3.1 LE GENERATEUR DE TENSION1.3.2 LE GENERATEUR DE COURANT1.3.3 LA RESISTANCE1.3.4 LA BOBINE1.3.5 LE CONDENSATEUR1.4LOIS GENERALES1.4.1 LOI DES NUDS1.4.2 LOI DES MAILLES1.4.3 THEOREME DE SUPERPOSITION1.4.4 THEOREME DETHEVENIN1.4.5 THEOREME DENORTON2REGIME SINUSOÏDAL2.1CARACTERISATION DES SIGNAUX2.1.1 SIGNAL PERIODIQUE2.1.2 VALEUR MOYENNE ET VALEUR EFFICACE2.1.3 SIGNAL SINUSOÏDAL2.2REPRESENTATION DUN SIGNAL SINUSOÏDAL2.3IMPEDANCECOMPLEXE2.3.1 IMPEDANCE DE LA RESISTANCE2.3.2 IMPEDANCE DE LINDUCTANCE2.3.3 IMPEDANCE DU CONDENSATEUR2.4NOTION DE FONCTION DE TRANSFERT2.5REPRESENTATION DEBODE3LA DIODE3.1PRINCIPE3.2CARACTERISTIQUES3.3DIODES PARTICULIERES3.3.1 DIODESCHOTTKY3.3.2 DIODEZENER4LE TRANSISTOR BIPOLAIRE4.1PRINCIPE
4.2RE4.3CARACTERISTIQUES4.4MODELE AUX PETITS SIGNAUX
5LE TRANSISTOR A EFFET DE CHAMP
5.1PRINCIPE5.2REGIME DE FONCTIONNEMENT5.3CARACTERISTIQUES5.4MODELE AUX PETITS SIGNAUX
6LAMPLIFICATEUR LINEAIRE INTEGRE
6.1PRESENTATION6.2REGIME DE FONCTIONNEMENT6.3CARACTERISTIQUESAnnexe 1 : Diagramme asymptotique de Bode
181920
22
22232426
28
282829
Chapitre 1
conducteurs
1 Rappels d électricité 1.1 Circuit électrique Les circuits (ou réseaux) électriques sont constitués par linterconnexion de composants électriques. Un circuit électrique est au moins constitué dun générateur et dun récepteur reliés entre eux par des conducteurs. Dans le cas le plus simple, les composants utilisés ont seulement 2 bornes de connections : on les appelle desdipôles. 1.2 Courant et tension 1.2.1 Courant Le courant circulant dans un circuit électrique est représentatif de la quantité délectricité circulant dans ce circuit. Il dépend donc du nombre de charges électriques se déplaçant. Cette quantité est appeléintensitéélectrique et est définie comme ledébitde charges électriques dans le conducteur. On la noteIet elle sexprime enAmpère(A). d i=qavec dq : la quantité délectricité1(C) dt : le temps (s) dt On représente un courant électrique par une flèche sur un conducteur : i Remarque : on mesure lintensité avec un ampèremètre branché en série 1.2.2 Tension Au repos, les charges électriques dun conducteur sont en mouvement continuel sous leffet de lagitation thermique. Cependant, ce mouvement ne se traduit pas par un déplacement global susceptible de générer un courant électrique. Pour mettre en mouvement ces charges dans une direction donnée, il est nécessaire dappliquer unchamp électriqueaux bornes du conducteur. En appliquant unedifférence de potentielun conducteur, on crée un champ électrique qui met lessur électrons en mouvement. La valeur de la différence de potentiel est appelée latension. On la noteUet elle sexprime enVolt2(V). On représente une différence de potentiel par une flèche à côté dun composant : A Bpotentiel du point B Vu =A-VBen Volts ABuABpotentiel du point A En Volts ( V )en Volts Remarque : on mesure la tension avec un voltmètre branché en dérivation entre les bornes A et B.
1q = n x e n : nombre délectrons avec e : charge élémentaire dun électron 1,6.10-6C 2Le Volt est défini de telle manière quune charge dun Coulomb accélérée sous une tension de 1V acquiert une énergie de 1J (1V=1J/C)
1.2.3 Puissance La puissance est lénergie absorbée ou fournie, par unité de temps, par un circuit électrique ou une portion de circuit. Elle est donc représentative de la consommation dun circuit. Elle sexprime en fonction de u et de i et son unité est leWatt(W) : p=u×i 1.3 Dipôle électrique On appelle dipôle électrique tout système composé seulement de deux bornes. Le comportement d'un dipôle est caractérisé par la relation entre la tension à ses bornes et le courant le traversant. Il existe deux possibilités pour le choix des sens conventionnels de la tension et du courant électrique : I I A B A B UAB UABConvention récepteur : Le courant et la tension Convention générateur : Le courant et la sont fléchés en sens opposé. Le dipôle reçoit tension sont fléchés dans le même sens. Le de la puissance si p>0. dipôle fournit de la puissance si p>0. Les dipôles élémentaires les plus classiques sont : 1.3.1 Le générateur de tension Le générateur de tension impose la valeur de la tension à ses bornes quel que soit ele courant qui le traverse. U 1.3.2 Le générateur de courant Le générateur de courant impose la valeur du courant qui le traverse quelle que soit I0la tension à ses bornes. uI 1.3.3 La résistance Une résistance est constituée de matériau ayant une forte résistivité. Elle isoppose au passage du courant dans un circuit électrique. On lutilisera donc en général pour limiter le courant dans un circuit. Le passage de ce courant provoque un uéchauffement de la résistance. Lois d Ohm : La relation liant la tension et le courant aux bornes dune résistance sappelle la loi dOhm : u : tension aux bornes de la résistance en Volt. u = R i i : courant traversant la résistance en Ampère. R : valeur de la résistance en Ohm.
Puissance : u2 P = u.i =R.i²=R P :puissance dissipée sexprimant en Watt. u : tension aux bornes de la résistance en Volt i : courant traversant la résistance en Ampère Association :En série : Req= R1 + R2 + + Rn 1 1 1 1 En + ... += +parallèle :Req Rn 2 RR 1 Caractéristiques :Une résistance est définie par sa valeur nominale en ohm, sa tolérance et la puissance maximale quelle peut dissiper. 1.3.4 La bobine imagnétique de la bobine par le rapport entreOn définit le coefficient dinduction le flux dinduction magnétique à travers le circuit et le courant qui lui donne naissance ; on le noteL: uφ L = (t)i(t) Or la différence de potentiel uapparaissant grâce à leffet auto-inductif aux bornes de la bobine est égale à : t)=ddφ u(tLa relation entre le courant traversant une bobine et la tension à ses bornes est donc : di u(tt)=Ld oùLest appelée linductancede la bobine et sexprime enHenri(H). Energie :Le phénomène physique correspond au stockage dénergie sous forme magnétique. Ce stockage est momentané et lénergie est restituée au circuit en courant. Ainsi, la variation de courant aux bornes dune inductance ne pourra pas subir de discontinuité. wL.i1=2 2 Association : Idem résistance. Caractéristiques :Une bobine résulte du bobinage dun fil électrique (dans lair ou sur un support magnétique) et elle est donc définie par la valeur de sa résistance interne et son inductance. Ces principales caractéristiques sont son coefficient de surtensionQqui définie la qualité de la bobine en fonction de la fréquence et son niveau de saturation.
1.3.5 Le condensateur iUn condensateur est constitué de deux plaques conductrices (étain, cuivre, aluminium...) appeléesarmatures, placées en regard lune de lautre, et séparées par un isolant dépaisseur variable appeléecéldieuqirt. Les diélectriques les plus utilisés sont lair, le mica, le papier, le mylar, le plastique, le verre, etc... uIl se caractérise par sa capacité C qui est la constante de proportionnalité entre la charge (ou quantité délectricité) quil acquiert et la tension u appliquée à ses bornes.Capacité :On définie la capacité C par le rapport de charges accumulées sur les armatures sur la différence de potentiel entre les armatures : qC = u La relation entre le courant traversant un condensateur et la tension à ses bornes est donc : du C=id t Energie :Le phénomène physique correspond au stockage dénergie sous forme électrostatique. Le stockage est momentané et cette énergie est restituée au circuit sous forme de tension. Ainsi, la variation de tension aux bornes dun condensateur ne pourra pas subir de discontinuité. 1 w= C.u2 2 Association : 1 1 1 1 En série : ... + += +CeqC1C2Cn En parallèle : Ceq= C1 + C2 + + Cn Caractéristiques : Les principales caractéristiques dun condensateur sont sa valeur nominale, sa tolérance et sa tension nominale dutilisation. Dautre part, le modèle réel équivalent dun condensateur peut se mettre sous la forme suivante : RP : Résistance disolement. Elle va provoquer la décharge du condensateur. RP>1MΩ. RS: Résistance en série due aux contacts (quelques dixièmes dohms). Lorsque le condensateur se charge et se décharge avec un courant élevé, celui-ci dégage de la chaleur. C: Capacité du condensateur. LS: bobine équivalente des liaisons surtout génante en haute fréquence. En fonction de la technologie de fabrication, ces différents paramètres vont plus ou moins intervenir.
1.4 Lois générales Létude des circuits électriques linéaires est basée sur les lois deKirchhoff(loi des mailles,loi des nuds). Leur application conduit à une mise en équation dont la résolution permet détablir les lois dévolution des différentes grandeurs recherchées. Ces lois sont générales, si bien que leurs résultats restent valables quel que soit la nature des signaux appliqués. Vocabulaire : A C EUnnud un point du circuit relié à deux est dipôles ou plus (C et D). Unebranchede réseau est la partie de circuit Générateurcomprise entre deux nuds. (CD et EF) D1 D2Unemaille un parcours fermé de est branches passant au plus une seule fois par un nud donné (ACEFDBA et ACDBA et CEFDC). B D F1.4.1 Loi des nuds Il s'agit d'une conséquence de la conservation de la charge électrique.Elle peut sexprimer sous deux formes différentes : La somme des intensités des courants arrivant à un nud est égale à I1la somme des intensités des courants sortant de ce nud I4A I2 Ou la somme algébrique des courants arrivant à un nud est I3constamment nulle. Ex :I1+ I2= I3+ I41.4.2 Loi des mailles La somme algébrique des tensions rencontrées en parcourant une maille dans un sens prédéfini est nulle. Lapplication de cette loi implique de respecter plusieurs règles : UAB1 La tension aux bornes dun élément est marquée par une flèche conformément à la convention générateur ou récepteur en usage. 2 On choisit un sens de parcours de la maille. 3 On décrit la maille dans le sens choisi UADUBCOn affecte le signe + aux tensions dont la flèche indique le même sens On affecte le signe - aux tensions DUDdont la flèche indique le sens inverse Csomme algébrique des tensions est nulle.4 La Ex :UAD UAB UBC+ UDC= 0
1.4.3 Théorème de superposition Si les circuits étudiés sont linéaires, ils en possèdent les propriétés. La principale est la superposition qui peut se traduire de la manière suivante : la réponse globale dun montage soumis à plusieurs sources indépendantes est la somme des réponses partielles correspondant à chaque source. Ainsi, pour chacune des sources indépendantes, on étudie la réponse du circuit en considérant les autres sources indépendantes "éteintes" (par contre, les sources commandées restent toujours actives). e arques : R m "éteinte" est remplacée par un court-circuit (e = 0Une source de tension idéale ∀i). "éteinte" est remplacée par un circuit ouvert (i = 0Une source de courant idéale ∀u). Ex : I = I1 + I2
1.4.4 Théorème de Thèvenin Tout réseau linéaire pris entre deux bornes peut se mettre sous la forme dun générateur de tension Eth en série avec une impédance Zth. Ethtension à vide du réseau linéaire (lorsquereprésente la la portion de réseau débite dans un circuit ouvert ) Zth est limpédance entre les deux bornes du réseau lorsque toutes les sources indépendantes sont éteintes. 1.4.5 Théorème de Norton Tout réseau linéaire pris entre deux bornes peut se mettre sous la forme dun générateur de courant IN en parallèle avec une impédance ZN. INreprésente le courant de court-circuit du réseau linéaire ZNest limpédance entre les deux bornes du réseau lorsque toutes les sources indépendantes sont éteintes.
ZTHETH
IN
ZN
2 Ré me sinusoïdalChapitre gi2 2.1 Caractérisation des signaux Les signaux électriques dépendent du temps. La valeur du signal à linstanttest appelée valeur instantanée ; elle est notée en lettres minuscules. Si la valeur instantanée est constante, le signal est dit continu ; il est noté en lettres majuscules. 2.1.1 Signal périodique Un signal est dit périodique quand il représente une u(t)allure qui se répète dans le temps. Dans ce cas là, on peut trouver la plus petite valeurTappeléepériodetelle que : s(t) = s(t+ n .T)avec n entier naturel tLa période sexprime enseconde(s). TnOétirésauusdsiitnloandéfsingiitaflrépqaruesneccoenfrednombeuq:edteenelreiéspr p 1f= T La fréquence sexprime enhertz(Hz) 2.1.2 Valeur moyenne et valeur efficace On définit une valeur moyenne et une valeur efficace pour tout signal périodique. Sur sa période T, la valeur moyenne dun signal s(t)est défini par : <s>=1T∫T0s(t) dt Remarque : on la note aussi parfois S0,Sou Smoy. Elle représente laire du signal s(t). Une valeur moyenne se mesure en mode DC Sur sa période T, la valeur efficace dun signal s(t)est défini par : SeffT1=T∫0s2(t) dt Remarque : dans une résistance, la valeur efficace dun signal périodique représente la valeur continue qui produirait une puissance dissipée équivalente à celle produite par la valeur périodique. La valeur efficace est égale à la racine carré de la valeur moyenne du signal périodique au carré. Une valeur efficace se mesure en mode AC et est toujours positive !! rapport à la valeur moyenne, on définit le facteurPour quantifier la valeur efficace par de formeF: F = Seff < S >
2.1.3 Signal sinusoïdal Une représentation classique dun signal sinusoïdal se fait sous la forme suivante : u(t) s(t) = S.sin( . t+ϕ) avec S : amplitude du signal-1(ω=St ω: pulsation du signal enrad.s2π.f) ω.t+φ: phase instantanée φ t=0 ) (pour: phase initiale1 T = f Un signal sinusoïdal est donc définit par sa valeur maximale, sa pulsation et sa phase à lorigine. Remarque : la valeur efficace dun signal sinusoïdal est égale àS2doùS = Seff22.2 Représentation dun signal sinusoïdal Un signal .s(t) = S.sin( t+ϕ)peut se yla forme dun vecteur. Si tous lesreprésenter sous signaux sont de même pulsation, on fige langleωtà S sinφ0 (instant initial). Ainsi, la norme du vecteur Sreprésentera lamplitude du signal et son inclinaison le déphasage à lorigine. φ Cette description graphique est appelée os xreprésentation de Fresnel. Elle bénéficie des S cφpropriétés attachées aux vecteurs. Cependant elle nécessite des constructions graphiques plutôt fastidieuses. Le défaut des diagrammes de Fresnel est levé par une représentation utilisant les nombres complexes. On identifie le plan précédent au plan complexe puis on exprime le nombre complexeS: S=Scos(t+ϕ) +jsinωt+=)[ϕS;ωt+ϕ Ainsi : le module deSreprésente lamplitude des(t) la phase deSreprésente le déphasage des(t) Remarque :s(t)est la partie imaginaire du nombre complexeS = S.ej( t+ϕ). 2.3 Impédance Complexe Pour un dipôle D , parcouru par le couranti(t) et aux bornes duquel on mesure la tensionu(t), limpédance complexedéfinie comme étant le rapport de la représentation complexe deest u(t) par celle dei(t) : U Z= I