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Description
Grand ami rencontre une très jeune enfant prénommée Mathilde, il lui fait découvrir un monde à la fois réel et imaginaire. Ayant l'âge de l'innocence, elle s'émerveille de tout, puis s'en va comme elle était venue. Est-ce un conte ou un rêve ?
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 07 mai 2014 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332711250 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-71123-6
© Edilivre, 2015
Dédicace
Je dédie ce conte, écrit dans ma jeunesse,
à mes enfants et mes petits-enfants,
à tous les enfants que j’ai soignés et qui,
devenus parents, m’ont confié
leurs propres enfants.
Les Kabouters et Mathilde
Un soir, je suis allé voir le soleil se coucher. J’ai quitté les amis, la ville, la route et j’ai marché sur le sable vers l’ouest ; j’allais en de longues enjambées silencieuses, m’imprégnant du vent qui soufflait doucement apportant les derniers parfums marins ; je marchais rapidement. Là-bas, le ciel était déjà rougeoyant.
Lorsque dans l’horizon le soleil pénètre entre l’eau et le ciel, il inonde de sa nouvelle teinte tout ce qui l’entoure. C’est un spectacle grandiose et fantastique. Je voulais atteindre l’endroit où la plage fait un coude, où il y a cette dune de sable, fragile comme une vague, avant que le soleil ne s’estompe tout à fait. Mais je n’avais plus le temps, déjà tout s’engouffrait dans l’horizon, de nombreuses voiles rouges et mauves et de grands lambeaux de nuages s’en venaient masquer ces derniers instants du jour, tandis que d’autres petits nuages de toutes formes, en grands troupeaux montaient à l’assaut du ciel. Je me mis à courir et en haut du monticule, à peine ai-je aperçu le dernier tressaillement du disque rouge s’engloutissant que j’entendis une voix :
– Dis Monsieur, tu crois qu’il reviendra le soleil ?
– Oui, tout comme il a disparu, pareillement vêtu de rouge.
Il y avait à mes pieds une forme d’enfant allongée sur le sable, les coudes bien calés et la tête sur les poings, d’enfant qui regardait fixement vers la fente entre l’eau et le ciel, dans l’horizon, d’enfant tellement absorbée dans son travail de contemplation qu’elle n’avait même pas tourné la tête, ni à mon approche, ni pour m’adresser la parole, d’enfant posée là comme si le soleil l’y avait abandonnée, d’enfant demandant :
– Tu crois Monsieur qu’il reviendra par le même endroit d’où il est parti ?
– Il reparaîtra entre l’eau et le ciel, là-bas dans l’horizon, mais de l’autre coté de la terre, du coté qui est dernière nous où...