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Description
Sujets
Informations
Publié par | Éditions AdA |
Date de parution | 06 décembre 2016 |
Nombre de lectures | 427 |
EAN13 | 9782897673109 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
— Je dis que vous resterez ici, et ici vous resterez, dit Angus.
Mary renifla.
— Hum.
Angus n’arrivait pas à y croire. Elle avait reniflé à son intention, ne le prenant absolument pas en compte. Comment osait-elle ? Par Dieu, il allait lui montrer qui décidait et ce qu’il allait tolérer ou non. Il la souleva dans ses bras et l’embrassa.
« Tu avais juré de ne plus jamais l’embrasser, lui murmura à son oreille son côté logique. Tu devrais t’en soucier. »
Son côté logique avait probablement raison, mais son côté vigoureux se démenait pour le dominer. Son corps était douloureusement conscient de la douceur de ses courbes, de la pression de sa poitrine contre son torse.
D’une manière ou d’une autre, il allait conquérir cette femme, la faire plier à sa volonté, et il savait déjà qu’il y avait un moyen, un unique moyen, de faire taire son discours exaspérant. Cependant, s’il l’embrassait à nouveau, il ne savait pas s’il aurait la force de s’éloigner.
Sa captive prit les choses en mains. Maintenue prisonnière contre son torse, ses yeux lançant des poignards, elle saisit son col et planta un baiser sur ses lèvres étonnées.
Angus sentit la pression de ses lèvres douces avec un féroce mélange de plaisir et de furie qui fit dissoudre sa maîtrise d’un seul cruel baiser. S’abandonnant à sa passion, il accrut son étreinte et intensifia le baiser.
Éloges pour KAREN HAWKINS…
« Toujours amusant et affriolant, un livre de Karen Hawkins est un vrai délice ! »
— Victoria Alexander
« Karen Hawkins écrit des récits vifs, amusants et affriolants, parfaits pour une journée pluvieuse, une journée ensoleillée ou n’importe quelle journée ! »
— Christina Dodd
« Karen Hawkins saura vous toucher et vous faire rire. »
— Rachel Gibson
Copyright © 2010 Karen Hawkins
Titre original anglais : One Night in Scotland
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Pocket Star Books, une division de Simon & Schuster, Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Deshaies
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Illustration de la couverture : © Craig White et © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-308-6
ISBN PDF numérique 978-2-89767-309-3
ISBN ePub 978-2-89767-310-9
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Hawkins, Karen
[One night in Scotland. Français]
Une nuit en Écosse
(L’amulette Hurst ; 1)
Traduction de : One night in Scotland.
ISBN 978-2-89767-308-6
I. Deshaies, Sophie. II. Titre. III. Titre : One night in Scotland. Français.
PS3558.A8231647N5314 2016 813’.54 C2016-940683-0
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Pour Nate, alias Hot Cop
Merci d’être aussi patient avec mon état presque constant de « démence de date butoir », lequel est occasionnellement rompu par le légendaire état de « frousse de version préliminaire », suivi de près par une (très courte) période d’« euphorie de sortie du livre ».
Tu fais sourire mon âme.
R emerciements
D es remerciements spéciaux à Waldo, un entraîneur personnel formidable ; Sue, une assistante personnelle prodige ; et Julietta, une chef légèrement paranoïaque, mais dévouée.
Merci d’avoir offert tant de merveilleux conseils et trucs sur la forme physique et l’organisation ainsi que des centaines d’incroyables (et faciles !) recettes pour mon nouveau site Web, www.karenhawkins.com.
Grâce à vous, mes amis, www.karenhawkins.com est génial !
Louxor, Égypte
12 avril 1822
Très chère famille,
J’écris ces mots à la hâte. Depuis mardi dernier, je suis toujours en Égypte, l’« invité » d’un soufi qui ne m’autorise pas à partir avant que j’aie rendu un artéfact que j’ai légitimement acheté à un antiquaire du Caire.
Cela m’irrite de le rendre, mais il semble que j’en sois obligé. William, dès que vous le pourrez, rendez-vous en Écosse, au nouveau château de Slains, et demandez à mon ami le comte d’Erroll de confier l’artéfact à vos soins. Puis livrez-le en toute hâte à ma fidèle (mais pénible) assistante, mademoiselle Jane Smythe-Haughton, laquelle vous avez rencontré lors de votre dernière visite. Elle loge en ce moment au consulat de Malfi et attend votre arrivée.
Mère, ne vous inquiétez pas. J’ai été dans de pires pétrins et m’en suis tiré indemne. J’ai pleinement l’intention de poursuivre cette tradition.
Bien à vous,
Michael
Chapitre 1
Aberdeenshire, Écosse
12 mai 1822
L a grande porte en chêne de l’auberge s’ouvrit avec fracas, le vent glacial fit tourbillonner de la neige sur le sol irrégulier en planches rugueuses. Presque tous ensemble, les occupants de la pièce regardèrent la nouvelle venue, une jeune demoiselle lourdement emmitouflée et manifestement choquée par le terrible temps.
Grelottant des pieds à la tête, Mary Hurst agrippa la porte avec ses deux mains gantées et se démena pour la fermer. Sa domestique apparut, et ensemble, elles parvinrent enfin à fermer la porte, toutes deux haletantes sous l’effort.
— Merci, Abigail.
— Y’a pas d’quoi, mademoiselle.
Abigail se frotta les bras et jeta un coup d’œil à la ronde avec intérêt.
— Ça alors, mademoiselle, y’a beaucoup de gens dans c’t’établissement.
Mary dénoua l’écharpe qui protégeait son menton et ses oreilles du temps rigoureux et cligna des yeux devant les regards tournés vers elle. Le mauvais temps avait amené tous les autres voyageurs vers la seule auberge disponible sur cette particulièrement longue et isolée route écossaise.
Mary traversa la grande arche qui menait à la salle commune.
— Je n’ai jamais eu aussi froid de toute ma vie.
Abigail frotta ses mains gantées ensemble.
— Oui, c’est aussi froid qu’le téton d’une sorcière !
Le visage de Mary s’enflamma quand deux fermiers et un marchand bien emmitouflé assis autour d’une table près de la fenêtre s’esclaffèrent. Un pasteur assis à la longue table du buffet décocha à Abigail un regard dur, avant de replonger dans son assiette. Pendant ce temps, dans le coin le plus éloigné, deux ouvriers aux allures de voyou gloussèrent bruyamment et firent un clin d’œil quand Mary leur envoya un regard de réprimande.
— Abigail, je vous en prie, surveillez votre langage.
Nullement intimidée, Abigail sourit.
— Ouais, mademoiselle.
Elle souleva son cache-nez et examina la pièce avec intérêt, son large visage s’illumina d’un sourire encore plus large.
— Ça alors, mademoiselle, regardez tous ces m’sieurs.
Mary tourna un regard sévère à sa domestique enthousiaste.
— Abigail, les demoiselles ne regardent pas avec admiration les étrangers. Alors, ne regardons pas tous ces messieurs.
Le sourire d’Abigail s’estompa.
— Très bien, mademoiselle, mais…
—
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