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Description
Au jour le jour est autant un récit personnel de l'aventure intérieure que représente le chemin de Compostelle qu'une vision esthétique à hauteur d'yeux de randonneur, où se mêlent grands espaces et détails du quotidien d'un marcheur. S'y conjuguent enthousiasme au milieu des grands espaces, souffrances physiques allégées par les rencontres, apaisement et découvertes culturelles, introspection et amitié. Émotions, sensations physiques et rencontres se renouvellent chaque jour, mais au bout du compte débouchent sur une nouvelle connaissance de soi. La conjugaison de ce récit intime et de la vision esthétique de son auteur font l'originalité de ce témoignage empreint d'une grande sensibilité.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 16 décembre 2019 |
Nombre de lectures | 2 |
EAN13 | 9782414364350 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-36436-7
© Edilivre, 2020
Avant-propos
Ce livre est le fruit d’une double volonté de témoignage.
J’ai d’abord voulu témoigner visuellement de ma randonnée entre Le Puy et Saint-Jacques-de-Compostelle pendant l’été 2018. Amatrice de photographie autant que grande voyageuse et randonneuse, je ne conçois pas de partir sans mon appareil photo. Je ramène toujours un reportage photographique de mes pérégrinations, qu’elles soient exotiques ou plus triviales. Cependant, lorsque l’on part randonner sac au dos en autonomie comme sur le chemin de Compostelle, la question du poids à porter chaque jour est cruciale, autant que l’ergonomie de l’équipement. J’ai donc très vite renoncé à emporter mon appareil photo, aussi léger soit-il, pour ne rapporter que des photos prises à partir de mon téléphone portable.
J’ai cherché quelle serait la forme la plus appropriée pour transmettre mon témoignage. J’ai acheté ou feuilleté beaucoup de beaux livres sur le pèlerinage de Compostelle, mais j’avoue ne jamais avoir été vraiment satisfaite de l’esthétique des photos présentées. La plupart du temps le regard me paraît distant, extérieur aux paysages, monuments et détails multiples de ce que jour après jour, heure après heure, kilomètre après kilomètre, le marcheur peut rencontrer. Ce que j’ai souhaité rapporter, c’est un témoignage à hauteur d’yeux de randonneur.
Par ailleurs, la couleur me semblait être un obstacle à transmettre l’âme des lieux traversés. Sur les plateaux d’Aubrac, dans les montagnes pyrénéennes ou cantabriques, dans les grandes plaines cultivées du sud de la France ou de la Castille et Leon, ou dans les multiples forêts parcourues, la palette chromatique n’est jamais très variée. Par contre, saisir les perspectives et le jeu de l’ombre et de...