Le signe de trois leur était adressé aux beautés naïves et pures. Un signe d’appel aux beautés prêtes pour la cueillette ronsardienne qu’à leur insu, elles incarnaient. C’est Bomo qui la première, porta son index contre sa poitrine à la proéminence timide. Se rassurant ainsi qu’il ne s’était bien pas d’elle, agi. Le groupe de mâles en face posté, déclina l’offre. Ouf ! Ce n’était pas d’elle que voulait l’homme. Debout à la droite de la déesse première, Eba, la deuxième fit le même geste interrogatoire. Elle ? Ce n’était pas à elle non plus que voulait l’homme, s’adresser. Le choix de l’homme ne s’était donc ni porté si sur Bomo, ni sur Eba. Ne manquait à l’appel, qu’elle Abrema : « Mi da mio ? » (Est-ce bien moi ?) Questionna-t-elle du même geste à son tour ?C’était le choix le dernier. Mais elle avait résolu de se persuader qu’il ne s’agissait pas d’elle. Pourquoi lui chercher noise ? Qu’avait-elle fait ? Ses question et résolution avait échoué au large de la persévérance du jeune homme accompagné qui, devant elle se tenait ferme, et d’elle, voulait avec insistance. D’elle, voulait à tout convoquer. Les piliers de sa belle-famille y compris. Il s’agissait bien d’elle. Oui ! Oui ! ‘‘-Taillons’’ (sauvons-nous) s’était dit la trinité Nzima. Et les trois jouvencelles, au signal quasi instinctif et naturel, de courir à tout rompre. Solidaires de leur sœur, les deux premières avaient changé d’itinéraire et emprunté un chemin autre dans Bassam. Dans ce Grand-Bassam, elles couraient à toutes jambes et Bassam courait en elles sa dignité et sa pudeur Akan. Aller le plus loin possible et fuir cette convocation du destin
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Extrait
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MadameMARIE BÉATRICE ABREMA K E T O U R É
Prologue
son destin COÀNTOULRNAER N A G E
e sîgne de troîs eur étaît adressé aux beautés naves et pures. Un sîgne d’appe aux beautés prêtes pour a cueîette ronsardîenne qu’à eur însu, ees încarnaîent. C’est Bomo quî a premîère, porta son îndex contre sa poîtrîne à a proémînence tîmîde. Se rassurant aînsî qu’î ne s’étaît bîen pas d’ee, agî. e groupe de mâes en ace posté, décîna ’ofre. Ou ! Ce n’étaît pas d’ee que vouaît ’homme. Debout à a droîte de a déesse premîère, Eba, a deuxîème It e même geste înterrogatoîre. Ee ? Ce n’étaît pas à ee non pus que vouaît ’homme, s’adresser. e choîx de ’homme ne s’étaît donc nî porté sî sur Bomo, nî sur Eba. Ne manquaît à ’appe, qu’ee Abrema : «Mî da mîo ? » (Est-ce bîen moî ?) Questîonna-t-ee du même geste à son tour ? C’étaît e choîx e dernîer. Maîs ee avaît résou de se persuader qu’î ne s’agîssaît pas d’ee. Pourquoî uî chercher noîse ? Qu’avaît-ee aît ? Ses questîon et résoutîon avaît échoué au arge de a persévérance du jeune homme accompagné quî, devant ee qeaevueapaLsîosebospînttecoceterîuudeurAketsapruna.AeneîtraoucamssétîngîdasseetountàraîecoutaBseeajbmetstaoîvncodsenudtîn.oced,erutanteîctînstînîssedadrîoSîer.rompoutàturîretraunasBnsdaétnurpmîmehcnuassand-Bsm,Dnaas.mGarsec’îtînéraîreeteînethcnaégdse tenaît erme, et d’ee, vouaît avec însîstance. D’ee, vouaît à tout convoquer. es pîîers de sa bee-amîe y comprîs. ï s’agîssaît bîen d’ee. Ouî ! Ouî ! ‘‘-Taîllons’’(sauvons-nous) s’étaît dît a trînîté Nzîma. Et es troîs jouvencees, au sîgna e eur sœur, es deux premîères
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Acte 1
Trop peu de jours pus tard, «Abrema ton type là est là encore heîn !». Que type ? (se) Demanda-t-ee. Que uî vouaît-î ? Ee se vouaît oîn des changements et tumutes înutîes. Ee étaît tranquîe dans son coîn. Et c’étaît suisant. ï ne aaît rîen y changer. ’harmonîe Lorae de a cour amîîae aux senteurs de îberté. es joîes saînes et juvénîes quî peupaîent ses journées contentaîent son exîstence. Rîen à changer. A ’îdée que se reconduîsaît ’acte d’eux, ’acte de ces maes à a recherche d’ees, ee prît, en compîcîté avec ses ‘‘sœurs’’, e arge. Une étendue d’eau sur e chemîn : portîon de ’embouchure du Leuve Comoé. Dans ce Leuve, Bassam avaît trempé d’un côté ses racînes, pongeant es autres dans ’eau saée de ’océan. ’eau de a agune avaît beau être roîde, es Ies pongèrent, trempant à eur tour, eurs peurs désormaîs anesthésîées. Et î aîsaît soeî de toute açon. Ees avaîent gardé eur pagne et es torses avançaîent en Lottant sur ’eau. ï étaît mîeux qu’on voîe eur dos quî se mouvaît oîn de cet homme. Pourquoî désîraît-î ’approcher ? uî parer ? Abrema ne e connaîssaît pas. Nî d’Adam nî d’Eve. Et es choses étaîent mîeux aînsî. Ça ne ’întéressaît poînt de e connaître. Nî uî, nî personne d’autre. Ee se vouaît îbre. Comme un poîsson dans ’eau, es jouvencees avaîent échappé à cet étau quî tentaît de se resserrer sur Abrema. Fîères autant de cette échappée, que de s’être échappées, à a nage, es troîs mamîes à devenîr escaadèrent, une oîs sortîe d’eau, es montîcues de terre sabonneuse. a haut, dessus e danger, ees humaîent à grande boufée, ’aîr îbre, a poîtrîne encore haetante davantage de rayeur que de atîgue. a haut dessus e danger, eurs rîres de joîes sur e monde secouaîent eurs corps rêes, exposaîent eur saubre denture aux regards de a nature dans aquee ondaîent es troîs candîdes beautés. eurs rîres sur e monde enantant e jour étaît symboe de bee însoucîance quî en rajoutaît à eur charme. Et davantage à ceuî d’Abrema.