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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 3 |
EAN13 | 9782366024647 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
Une manifestation de gauche pour la paix en Algérie et contre l'OAS s'est transformée en carnage : huit morts, une centaine de blessés du côté des manifestants, les forces de l'ordre faisant état de cent quarante blessés. Ce cortège, mené par le PC, le PSU et d'autres organisations, était en fait prévu depuis une semaine. Redoutant de graves incidents, Maurice Papon, préfet de police, l'avait interdit, mais les organisateurs avaient décidé de passer outre. Pour garder le contrôle de la rue, le gouvernement se devait de réagir et de faire preuve de fermeté.
À la Bastille, à la République, les heurts sont violents. Au niveau du boulevard Voltaire, les manifestants doivent reculer devant une charge des CRS. Une partie de cette masse s'engouffre alors dans la bouche de métro de la station Charonne. La pression est telle que huit personnes sont écrasées contre les grilles fermées et trouvent une mort affreuse. Des membres des forces de l'ordre jettent alors divers objets sur la foule entassée sur les marches de l'entrée du métro, accroissant la panique.
Dans la logique très particulière de la guerre subversive, c'est l'OAS qui peut être considérée comme sortant gagnante de cette journée, qui, en effet, a accentué la division entre la gauche et les gaullistes, la première accusant la police de complaisance à l'égard de l'OAS, les seconds, eux, craignant une résurgence du Front populaire. Les partis de gauche font de Maurice Papon leur bête noire, ce dernier ne faisant pourtant que mettre en application les consignes de son gouvernement.
Il faut préciser que les actions de l'OAS,...