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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782366022582 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
Le 25 octobre du calendrier russe, en une journée et une nuit, la Russie est devenue communiste et six morts seulement sont à déplorer dans la capitale. À deux heures du matin, les gardes rouges, des soldats et des marins commandés par le communiste Léon Trotski, chef du comité militaire révolutionnaire, entrent à Petrograd ; ils investissent alors tous les points névralgiques de la ville : les centraux téléphoniques et télégraphiques, les ministères, les banques d'État et les gares. Ils n'attaquent pas tout de suite le siège du gouvernement au palais d'Hiver, qui n'est défendu que par un bataillon de femmes soldates.
C'est ce court répit qu'Aleksandr Kerenski, le chef du gouvernement, met à profit pour s'enfuir dans l'automobile de l'ambassadeur américain. Son objectif ? Regrouper sur le front des troupes prêtes à s'opposer aux visées bolcheviques. Les gardes rouges de Trotski attendront le soir pour se lancer à l'attaque du palais d'Hiver. Trotski envoie alors un ultimatum aux défenseurs. Comme ces derniers ne réagissent pas, il fait donner l'assaut au palais impérial. Les ministres du gouvernement Kerenski qui n'ont pas fui sont faits prisonniers. Six soldats tombent.
À 22 heures, Léon Trotski, entouré de ses hommes et d'autant de journalistes, rend publique la déclaration suivante : « Le gouvernement provisoire est renversé. Le pouvoir est transféré au comité militaire révolutionnaire. Il assurera la conclusion imminente d'une paix démocratique, l'abolition de la propriété foncière, le contrôle ouvrier sur la production et les soviets. »
Kerenski ne parviendra pas à monter une armée contre les...