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Description
Informations
Publié par | Les Editions Chapitre.com |
Date de parution | 29 mars 2021 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9791029011511 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
La Wise Society : Manifeste pour une Société Vertueuse
Charles Hidier
La Wise Society : Manifeste pour une Société Vertueuse
Les Éditions Chapitre.com
31, rue du Val de Marne 75013 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2021
ISBN : 979-10-290-1151-1
Ce manuscrit n’a aucunement la prétention de détenir les solutions miracles aux enjeux sociétaux auxquels le monde moderne est confronté. Il se veut tenter de faire renaître la vision, l’état d’esprit et les fondamentaux qui ont permis aux plus grandes civilisations du passé de cheminer vertueusement vers la paix et la prospérité.
Puisse ainsi ce manuscrit ouvrir les portes d’une réflexion collective supérieure permettant d’instaurer et bâtir une société vertueuse où la sagesse, l’intelligence collective et la grandeur de la conscience humaine seront les fondations inébranlables de cette société.
I : Pour une Société Vertueuse
« Avant de songer à réformer le monde, à faire des révolutions, à méditer de nouvelles constitutions, à établir un ordre nouveau, descendez d’abord dans votre cœur, faites-y régner l’ordre, l’harmonie, la paix. Ensuite seulement, cherchez autour de vous des âmes qui vous ressemblent et passez à l’action. »
Platon
Depuis sa genèse, l’humanité et son histoire fascine les peuples du monde entier qui tentent d’en étudier l’héritage, les évolutions et les plus grandes réalisations afin de révéler les trésors du passé. Un héritage que chaque continent et chaque nation a écrit avec sa propre histoire, sa propre culture et sa propre vision pour tenter d’offrir à leurs successeurs les fondations d’un monde meilleur. Les civilisations qui se sont succédées ont ainsi laissé au monde des héritages dont les richesses multiples témoignent encore aujourd’hui de l’époque glorieuse qu’elles ont connue respectivement.
Les civilisations les plus brillantes de l’histoire ont légué au monde le témoignage de leurs réalisations et de leur propre évolution. Ces héritages ont traversé les siècles tout en conservant leur puissance et leur pouvoir nourrissant ainsi la fascination des peuples pour ces civilisations anciennes. Longtemps considérés comme primitifs, ces peuples sont parvenus à bâtir des édifices capables de défier les lois du temps pour laisser l’empreinte de leur grandeur aux siècles futurs.
Ces civilisations, outre les édifices majestueux dont le mode opératoire ayant permis leur réalisation reste mystérieux, ont su également léguer au monde un héritage encore plus profond. L’histoire moderne a montré combien les civilisations contemporaines se sont inspirées de ces civilisations passées et que, directement ou indirectement, elles ont participé à la sauvegarde de ces dernières. Ces civilisations passées ne sont pas uniquement admirées pour les ouvrages laissés mais aussi pour l’ensemble des éléments qui ont composé leur histoire.
En effet, elles sont également admirées pour la sagesse, la vision et la discipline dont elles ont fait preuve pour perdurer. Les dynasties et les civilisations anciennes encore étudiées à ce jour dirigeaient et bâtissaient avec une vision de long terme. Les bâtisseurs de ces civilisations comprenaient le vrai sens de la vie en bâtissant des civilisations sans avoir la certitude de pouvoir en bénéficier personnellement mais avec la certitude que leurs successeurs en auront le privilège et qu’ils perpétueront le développement de cette civilisation déjà prospère.
Les civilisations passées œuvraient avec la volonté de bâtir pour instaurer une civilisation pluri générationnelle. Elles œuvraient avec l’intention de laisser leur empreinte au monde aussi bien par leurs constructions, leurs spiritualités, leurs évolutions et leurs innovations. Au sein de ces civilisations, la notion de transmettre était un devoir fondamental pour perpétuer ce qui avait été initié en s’assurant que cette transmission serait assurée selon les règles sur lesquelles reposaient ces civilisations.
Il est vrai que toutes les civilisations et leurs héritages ont connu leur lot d’immoralités et de décadences. En effet, les hommes ont parfois failli dans la transmission des sagesses et des connaissances en tentant de se les approprier et de les pervertir pour servir leurs intérêts personnels. Malgré certaines époques plus sombres de l’histoire, les créations des grandes civilisations et leur vision sont tout de même parvenues à transcender le temps et les épreuves.
Le monde moderne quant à lui est jusqu’à ce jour, la civilisation faisant valoir la plus grande fragilité et précarité dans l’histoire de l’humanité. Malgré une assurance et une arrogance apparente reposant sur les dogmes de la science et de ses découvertes, le monde moderne évolue dans son ensemble dénué d’identité, d’histoire, de vision et de réalisations suffisamment solides pour espérer transcender les siècles. La vision court termiste des nations modernes et de leurs créations pour répondre aux besoins de consommations immédiates ont incité les peuples à consommer et jeter sans vision et sans se soucier du monde qu’ils légueront à leurs successeurs.
Les civilisations qui ont fait la grandeur de l’humanité par le passé accordaient une place prépondérante à l’idée de laisser aux générations suivantes un héritage vertueux et authentique pour les inspirer à leur tour à édifier des civilisations pluri générationnelles. Pour y parvenir, la contribution personnelle et collective de chacun pour participer à l’établissement d’une civilisation prospère était un aspect fondamental de leur vision avec cette volonté suprême de veiller à ce qui sera léguer aussi bien individuellement que collectivement.
Seulement, la majorité des peuples du monde contemporain portent peu d’intérêts aux œuvres qu’ils réalisent pour bâtir un monde vertueux. Ils ne songent pas avec obstination à léguer un héritage qui reflètera la grandeur de leur civilisation et ainsi apporter leur pierre à l’édifice. Ils se contentent de consommer ce qui leur est donné plutôt que de créer en permanence avec une vision de long terme. L’homme moderne, dirigé par une vision économique court termiste évolue dans une logique de consommation du maintenant tout de suite sans anticiper les besoins futurs et y répondre de manière écologique.
En effet, les créations de long terme permettant de mener à l’autosuffisance et d’assurer des années vertueuses ne représentent pas la priorité et l’idéologie dominante du monde capitaliste moderne. Pourtant, ces logiques long termiste des civilisations passées s’assurant de reposer sur des fondations vertueuses sont bien celles qui ont permis au monde moderne de bénéficier de leurs enseignements.
Des enseignements censés permettre au monde contemporain de pouvoir établir des civilisations encore plus vertueuses et plus grandes grâce à celles qui lui ont précédé. Les civilisations vertueuses gouvernent par la sagesse, la vertu et la connaissance et non par la force, le vice et l’arrogance. Elles œuvrent avec la volonté de d’assurer à leur peuple d’élever leur niveau de conscience et ainsi leur permettre de révéler la meilleure version d’eux-mêmes bénéfique pour le monde et non de les maintenir dans l’ignorance pour mieux les dominer.
Les gouvernements vertueux élèvent les peuples par l’amour et la connaissance et non par la force et la peur tout en ayant conscience que la richesse d’une Nation ou d’une civilisation ne peut être indexée sur la quantité d’or et de biens qu’elle possède mais par la droiture, la sagesse et l’instruction qu’elle délivre à son peuple. Une nation qui délaisse la connaissance et les sagesses du monde éloigne son peuple de la vertu. Par ailleurs, si elle renonce à la bienveillance et à la droiture, elle éloigne le peuple de la piété et de la solidarité.
Pour aspirer à une société vertueuse, il est préférable de construire davantage de bibliothèques que de prisons. User davantage d’éducation et d’instruction plutôt que de répression. La connaissance et la vertu doit prévaloir sans condition sur l’usage de la force et de la peur car l’usage de la peur et de la force envers son propre peuple n’offre aucun avenir vertueux. Pire, il le mène à la division et à l’anéantissement de ses valeurs morales et humaines les plus fondam